Les 5 indispensables pour courir la SaintéLyon

La SaintéLyon, c’est pas juste une course, c’est un rite initiatique pour de nombreux passionnés de trail et de running. Une traversée nocturne entre Saint-Étienne et Lyon, au début de l’hiver, où froid, fatigue et obscurité mettent les organismes à rude épreuve. Le tout dans la nuit, le froid, la boue, parfois la neige… Bref, un joyeux cocktail pour les fans de trail givrés !
Mais pour briller sur la ligne d’arrivée (ou au moins éviter de finir en glaçon au ravito), mieux vaut ne pas partir les mains dans les poches. On vous a préparé la checklist des 5 équipements indispensables pour affronter la SaintéLyon sans vous transformer en bonhomme de neige.

1. Des chaussures de trail pour courir vite

Oubliez direct les runnings de route qui couinent sur le bitume dès qu'il pleut. Pour la SaintéLyon, il vous faut des chaussures de trail bien cramponnées, capables d’accrocher la boue sans finir en toboggan. La SaintéLyon alterne sans cesse entre sections routières et sentiers parfois glissants. Ajoutez à ça la météo hivernale (bonjour la pluie, la gadoue, la neige fondue et les feuilles mortes glissantes), et vous comprendrez vite que le choix de vos chaussures peut faire la différence entre finir la course… ou finir sur les fesses.

Pourquoi elles sont cruciales :

L’adhérence, c’est LA priorité. Une bonne accroche pour garder le cap, même quand ça glisse façon patinoire.
Un amorti efficace pour encaisser les kilomètres sur route sans transformer vos genoux en compote.
Un maintien fiable du pied pour éviter les torsions dans les descentes nocturnes.

Petit tips Muule : Optez pour des chaussures polyvalentes comme La Sportiva Prodigio : assez agressive pour les sentiers techniques, mais pas trop rigide pour ne pas souffrir sur les portions roulantes. Et surtout, testez-les avant le jour J parce qu’une chaussure qui fait mal au km 10, ça pique encore plus au km 60.

Chaussé pour affronter la gadoue et le verglas.

2. Un gilet d’hydratation pour éviter la crampe

Boire ou courir, faut pas choisir. La déshydratation, c’est le piège sournois de l’hiver : on transpire moins, donc on oublie de boire… et là, patatras. Le gilet d’hydratation, c’est votre meilleur pote, avec ses flasques faciles à dégainer, ses poches pratiques pour stocker barres, gels, gants, bonnet, etc.

À vérifier avant la course :

La capacité : 5L à 12L selon votre autonomie.
La compatibilité avec flasques souples ou poche à eau.
La stabilité du gilet une fois chargé.

Petit tips Muule :
Prenez un gilet bien ajusté qui ne ballotte pas, testez-le chargé, et vérifiez qu’il peut contenir tout le matos obligatoire (oui, la couverture de survie, c’est pas une option). Pensez aussi aux modèles avec sifflet intégré pour appeler à l’aide ou pour fêter l’arrivée en fanfare.

3. Une veste imperméable pour braver la pluie

La météo de la SaintéLyon ? Totalement imprévisible. Neige, pluie, vent, tout est possible. Et souvent tout en même temps. Alors, la veste imperméable c’est votre meilleure assurance anti-hypothermie.

Les points essentiels :

Une membrane imperméable élevée (et pas juste déperlante, hein).
Une respirabilité pour éviter la condensation interne.
Une veste légère et compacte pour rester libre de vos mouvements.
Une capuche technique qui reste bien en place en courant.

Petit tips Muule : Choisissez une veste légère, avec une imperméabilité certifiée à partir de 10 000 Schmerber, une capuche ajustable et des zips de ventilation. Et faites un petit test en courant sous la pluie : elle doit vous protéger sans vous transformer en sauna.

Courir sous la pluie ? Même pas un peur.

4. Un baselayer thermique pour rester au chaud

Quand les températures frôlent le zéro, le bon vieux t-shirt technique ne suffit plus. Il vous faut une sous-couche thermique, en mérinos (douillet et anti-odeurs) ou en synthétique (léger et à séchage rapide), pour rester au chaud tout en laissant respirer. Un bon sous-vêtement thermique agit comme un régulateur naturel et vous évite les variations de température trop brutales.

Pourquoi on vous le recommande :

Maintenir la chaleur corporelle sans provoquer de surchauffe.
Évacuer la transpiration pour rester au sec.
Prévenir les sensations de froid liées à l’humidité sur la peau.
Confort longue durée avec des coutures plates et des tissus doux.

Petit tips Muule :
Misez sur du mérinos pour son côté autorégulant, sans odeur (même après plusieurs heures de course), ou sur du synthétique si vous transpirez beaucoup et visez la légèreté à tout prix.

5. La lampe frontale, parce que vos yeux ont leurs limites

Courir dans le noir, c’est magique. Mais courir dans le noir sans frontale, c’est juste casse-gueule. À la SaintéLyon, la lampe frontale c’est votre phare, votre bouée de sauvetage. C’est votre meilleur allié pour voir les pièges du sentier, gérer votre allure et éviter de finir dans un fossé. Clairement, c’est LE matos à ne surtout pas négliger.

Ce qu’il faut regarder :

De la puissance lumineuse d’au moins 200-400 lumens pour anticiper les obstacles, surtout en descente.
Une autonomie suffisante pour tenir toute la nuit sans flipper (prévoir batteries, piles ou modèle rechargeable).
La stabilité : une frontale qui bouge ou glisse devient un cauchemar.
Modes d’éclairage : puissance variable, faisceau large, faisceau concentré… adaptez selon le terrain.

Petit tips Muule :
Testez votre frontale en conditions réelles avant la course. Une lumière qui vacille ou un bandeau qui glisse au bout d’une heure, c’est l’assurance d’une course difficile. Et doublez les précautions, prenez des batteries et piles de secours, voire une deuxième lampe frontale pour éviter la panique.

La frontale, équipement essentiel pour les courses nocturnes.

Alors, prêts à affronter la SaintéLyon ?

Avec ces 5 équipements indispensables (et un peu de courage, faut l’admettre), vous voilà paré pour courir la célèbre course. Et pour être vraiment prêt à affronter la nuit, le froid et les kilomètres, n’oubliez pas quelques alliés bonus : un bandeau pour protéger les oreilles, des gants pour éviter les doigts en mode Mister Freeze et une bonne dose de nutrition pour garder le rythme jusqu’à l’arrivée. La SaintéLyon c’est long, mais avec une bonne préparation, ça devient une aventure inoubliable.

Allez, équipez-vous bien, courez fort, et surtout kiffez votre SaintéLyon !

On vous souhaite bon trail les Muules ;)

Article rédigé par Sarah de Muule le 25 novembre 2025