Développement durable et sports outdoor : comment pratiquer sans nuire à la planète ?

Ah, la nature… Ce petit coin de paradis où l’on s’évade le week-end, après le fameux Métro - Boulot - Dodo. Vous êtes plutôt rando en forêt, bivouac sur les sommets, trail entre potes ou balade à vélo au lever du jour ? Peu importe votre trip, on parie que vous aimez respirer l’air pur, marcher loin du bitume et sentir la fraîcheur de la nature.

Mais… est-ce que nos sports outdoor préférés sont aussi propres qu’on le pense ? Spoiler alert : pas toujours. Alors on fait quoi ? On arrête tout et on se met au yoga dans son salon ? Non. On continue, mais on le fait mieux.

Allez, on vous embarque pour un tour d’horizon du sport outdoor version durable sans transformer votre bivouac en réunion COP28.

Le sport outdoor : un kif, mais pas sans impact

Pratiquer en pleine nature, c’est génial. Mais ce n’est pas neutre pour autant. Entre le matos technique, les trajets pour aller sur site, la surfréquentation de certains spots et l'usure des milieux naturels, le sport outdoor a lui aussi son empreinte écologique.

Quelques infos pour poser le décor :

D’après l’ADEME, les déplacements en voiture représentent la plus grosse part de l’empreinte carbone liée à la pratique sportive.
Les vêtements techniques ont souvent un impact environnemental important, notamment à cause des matières synthétiques et des procédés de fabrication.
Certaines zones naturelles très fréquentées (type calanques, Pyrénées, Chartreuse…) subissent une forte pression sur les sentiers, la faune et la flore. Un coup d’œil aux Parcs naturels de France peut vous aider à repérer les zones sensibles à éviter (ou à chouchouter un peu plus).

Bref, on est loin du zéro impact, même quand on court sur des sentiers.

Comment rendre sa pratique outdoor plus écoresponsable ?

Pas de panique : l’idée, c’est pas de ne plus aller à la montagne, mais de l’apprivoiser autrement. Voici quelques bons réflexes sans sacrifier le plaisir d’être dehors.

1. Matos : achetez moins souvent, mais mieux

Plutôt que d’accumuler les fringues techniques qui tiendront que deux saisons, mieux vaut privilégier la qualité. Du matos éco-conçu, robuste et pensé pour durer. Et ça tombe bien, chez Muule, on sélectionne des marques outdoor engagées qui placent l’écoresponsabilité au cœur de leur fabrication.

La Sportiva : Production locale en Italie, matériaux recyclés, maîtrise de l’empreinte carbone.

Odlo : Textiles recyclés, laine mérinos certifiée, fabrication responsable.

Patagonia : Matériaux recyclés, réparation encouragée, activisme environnemental.

Vaude : Éco-conception poussée, production neutre en carbone, produits réparables.

Deuter : Matériaux certifiés, label Fair Wear, sacs durables et réparables.

Pour vous aider à choisir en toute transparence, on a créé un Baromètre Muule : un outil clair pour comparer les engagements écoresponsables de chaque marque selon 3 indicateurs (éco-conception des produits, chaîne de production, responsabilité sociétale).

Chez Muule, on vous propose du matos outdoor durable, éthique et testé sur le terrain qui respecte autant vos exigences que celles de la planète.

Investissez dans du matos ultra-quali et durable.

2. Transports : le nerf de la guerre carbone

Partir solo en voiture pour un week-end bivouac à 250 km de chez soi, c’est sympa, mais pas franchement low impact.

Alors quelques conseils pour limiter la sauce :

Covoiturer avec les copains, ça crée des souvenirs en plus
Train + vélo ou bus (de plus en plus de spots sont accessibles de cette manière)
Privilégier les sites proches ou accessibles en transports en commun

Et puis franchement, si c’est pour galérer 4h dans les bouchons pour faire un aller-retour éclair, on n’est pas sûrs que ce soit si fun…

3. Moins de déchets sur les sentiers

L’impact ne vient pas que du matériel ou du carbone. C’est aussi ce qu’on laisse derrière nous. Et là, quelques bons réflexes font toute la différence :

Rapportez tous vos déchets, même biodégradables (oui, une peau de banane ça met 2 ans à disparaître)

Partez avec le moins d'emballages possible : une gourde plutôt qu’une bouteille en plastique, des encas maison, des couverts réutilisables (bien plus agréables que ceux en bois, avouons-le).

Pendant la rando ou le bivouac, restez sur les sentiers balisés, respectez la faune et la flore, et évitez les spots trop fragiles.

Et pourquoi pas tester le plogging ? Courir ou marcher tout en ramassant les déchets sur votre chemin. Bon pour vous, bon pour la planète (et qui muscle aussi un peu plus les quadriceps). Mountain Riders organise régulièrement des clean-ups en montagne. À tester au moins une fois, vous verrez, c’est contagieux.

Optez pour le plogging pour vos prochaines sorties sportives.

Les athlètes outdoor : des ambassadeurs engagés

Les sportifs de haut niveau, vous les suivez sûrement sur Insta, en course ou sur les sentiers. Mais saviez-vous que certains sont aussi des acteurs clés de la transition écologique ?

Prenons Kilian Jornet, ultra-traileur aux cuisses légendaires. Il a créé sa propre fondation pour la protection des montagnes, milite pour le transport bas carbone, et refuse les partenariats avec des marques pas clean. Un exemple de cohérence entre passion et convictions.

D’autres suivent le pas : Marion Haerty (snowboard), François D’Haene (ultra-trail), et plein d’autres s’engagent aussi, en parlant de conso responsable, en organisant des sorties clean-up, ou en montrant qu’on peut être au top sans polluer la planète.

Quand les sportifs qu’on admire passent à l’action, ça inspire et crée une vraie dynamique collective.

Le sport outdoor de demain : plus léger, plus libre, toujours aussi fun

On ne va pas se mentir : le sport outdoor de demain dépend de ce qu’on fait aujourd’hui. Pas besoin d’attendre 2050 pour pratiquer autrement. Ce sont nos actes d’aujourd’hui qui font évoluer le monde de demain.

Choisir du matos éco-conçu plutôt qu’un produit bas de gamme, c’est déjà un grand pas.

Covoiturer ou prendre le train pour aller en montagne, c’est déjà un engagement.

Ramasser un déchet sur le sentier, réparer sa veste plutôt que la jeter, partager les bons gestes autour de soi… ça compte. Vraiment.

L’outdoor responsable, c’est pas une tendance : c’est du bon sens. Et franchement, ça fait du bien.

Et franchement, pratiquer un sport qu’on aime, tout en respectant la nature qu’on adore… c’est pas un compromis. C’est un privilège.

Alors go. On lace ses chaussures, on remplit sa gourde, et on continue à vivre des aventures outdoor en respectant ce qu’on est venu chercher : la beauté de la nature.

Article écrit par Sarah de Muule le 8 juillet 2025.